violoncelle 2024

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EN BAS-ARMAGNAC

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le mercredi 21 août !

Quintette Bacchus

Prix de musique de chambre du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris

Proposant des programmes éclectiques et métissés, mêlant musique classique, jazz et musique populaire, le Quintette Bacchus ne cesse depuis ses débuts d’étonner et de séduire. Les cinq musiciens du Quintette, lauréats de nombreux concours internationaux et jeunes ambassadeurs du jeu « à la française », décident en 2014 de former un quintette de cuivres pour mettre en lumière les plus belles pages du répertoire original mais aussi développer tout un pan de répertoire, symphonique ou pianistique, arrangé sur-mesure.

Bacchus s’est produit lors de nombreux concerts et festivals (festival Vents d’hiver aux Invalides (Paris), Val de cuivres (78), Festival de Pontlevoy, , Eurocuivres, festival Vox Musica, Jeudis Musicaux de Royan, festival d’orgue de Bergerac…. On a également pu l’entendre récemment sur les ondes de France Musique pour l’émission « Génération Jeunes Interprètes».

Le Quintette construit également des partenariats artistiques, à la rencontre d’autres musiciens. Il a ainsi développé un lien étroit avec l’organiste Louis Jullien avec qui il a créé un programme Quintette de Cuivres et Orgue autour des « Tableaux du Exposition » de Moussorgski (en tournée).

Le Quintette Bacchus a également été pour plusieurs concerts accompagné par la Musique des Gardiens de la Paix de Paris dans un concerto pour quintette de cuivres et orchestre d’harmonie. Fort de cette expérience et dans une envie constante de rencontre artistique, le Quintette propose maintenant aux orchestres d’harmonie à travers la France des moments de partage musical autour de pièces pour quintette de cuivres et orchestre.

Elie Hackel

Musicien passionné, Elie Hackel est né le 10 février 2000 à Haguenau, où il commence ses études musicales à l’âge de 6 ans. En 2010 il poursuit son apprentissage au CRR de Paris dans la classe de Serge Pataud puis Bertrand Cervera. Il est admis en 2017 au CNSMDP dans la classe de Jean Marc Phillips et travaille aujourd’hui au côté de Phillipe Graffin.

Tout au long de son parcours, Elie a participé à de nombreuses académies et  masterclass où il a pu bénéficier des conseils d’artistes de renommée internationale comme Florin Szigeti, Hatto Beyerle, Boris Garlitzky et Mihaela Martin.

Invité en 2017 par l’Europeen Chamber Music Academy du Festival Pablo Casals, il étudie le quatuor à cordes avec le quatuor Artis. En parallèle, son goût immodéré pour les folklores d’Europe centrale et la culture yiddish le pousse à entreprendre de passionnants projets musicaux.

Invité par de nombreux ensembles, il a pu se produire dans plusieurs festivals et lieux de la culture juive comme la Synagogue ULIF Copernic, la Maison de la culture Yiddish à Paris et le Festival des Musiques Juives de Bruxelles. Elie Hackel joue un magnifique Grand Frères de 1859 gracieusement prêté par Marie-Suzanne Weick-Voelckel dans le cadre de la Fondation Talents et Violon’celles.

Emmanuel Rossfelder

Dès l’âge de cinq ans, il débute laguitare classique. Son étonnante facilité, sa motivation, son caractère enjoué et communicatif le conduisent rapidement à donner ses premiers concerts…


A 14 ans, après avoir obtenu la Médaille d’or à l’unanimité avec les félicitations du jury au Conservatoire National d’Aix en Provence dans la classe de Bertrand Thomas, il devient le plus jeune guitariste jamais admis dans la classe d’Alexandre LAGOYA au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Dès lors une relation privilégiée s’instaure entre le Maître et l’élève. Il voue une admiration sans bornes à son professeur qui en retour lui prodigue un enseignement fondé sur une technique spécifique de la main droite qu’il avait élaborée avec Ida PRESTI. En 1991 et 1992, il obtient deux premiers prix à l’unanimité au CNSM de Paris (guitare et musique de chambre).


« Emmanuel offre à la guitare une sonorité puissante, de la virtuosité, de l’émotion et une fantaisie qui font déjà de lui un grand artiste. »
Alexandre LAGOYA


Ses premiers pas dans les concours internationaux lui permettent de se distinguer, notamment en 1993, en obtenant le 1er prix du FMAJI ainsi que le prix spécial Pierre Salvi. Puis il est lauréat de la Fondation d’Entreprise Groupe Banque Populaire en 1998, « Découverte Classica » en 2001, « Révélation Classique » par l’ADAMI en 2002, et « Victoire de la Musique Classique » en 2004 Catégorie Révélation Soliste Instrumental de l’année.


Mais son bonheur de concertiste n’est complet que devant le public auquel il fait découvrir toutes les possibilités de la guitare depuis plus de 25 ans sur les plus grandes scènes françaises et européennes, mais également au Japon, en Corée, au Brésil, en Argentine, en Afrique, aux USA…


Emmanuel Rossfelder a déjà enregistré les grands concertos pour guitare de Joaquin Rodrigo et un certain nombre de disques pour guitare seule, dévoilant ainsi le répertoire de son instrument. 

Marie-Astrid Hulot

Née en 1997, Marie-Astrid Hulot débute  le violon à l’âge de 4 ans. Après des études au CRR de Paris, elle est admise au CNSM de Paris à 14 ans dans la classe d’Olivier Charlier. En 2017, elle y obtient à 19 ans son Master, première nommée. Elle entre ensuite à la Kronberg Academy dans la classe de Mihaela Martin en Professional Studies, où elle suit notamment des masterclasses avec Gidon Kremer, Christoph Eschenbach ou Sir Andras Schiff. Parallèlement, en février 2019, elle réussit son Konzertexam (diplôme de concertiste) à la Hochschule de Cologne avec distinction. Elle participe à l’Académie Ozawa en 2013 et en 2018.

Lauréate de plusieurs concours internationaux, elle remporte aussi le Prix Maurice Ravel 2021. Elle joue régulièrement en musique de chambre et comme soliste avec des orchestres. Elle est actuellement violon solo de l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire à Paris.

Marie-Astrid Hulot est lauréate de la Fondation Banque Populaire depuis décembre 2018 et a été nommée révélation classique de l’Adami en 2019.

Chloé Roussev

Née en 2005, la pétillante jeune violoniste Chloé ROUSSEV  intègre en 2021 le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de violon de Stéphanie-Marie Degand.

Elle suit également les conseils, notamment au Salzburg Mozarteum, d’éminents violonistes et pédagogues tels que Prof. Michael Frischenshlager, Kirill Troussov, Paul Roczek, Sergiu Schwartz, et en France, à l’Académie Ravel, de Philippe Graffin et Tatiana Samouil.

Lauréate de plusieurs concours internationaux, elle donne des récitals dans de nombreux festivals avec notamment le quintette Rodin dont elle est membre fondatrice, à l’Orangerie de Bagatelle en 2023.

Elle se produit en soliste notamment avec l’Orchestre Français des Jeunes Talents et l’ensemble Spiritelli. Chloé joue un violon Andrea Castagneri de 1740.

Marie Ducroux

Artiste en résidence à l’Académie de l’Opéra de Paris de 2020 à 2022, Marie Ducroux est Lauréate de la Fondation Signature-Institut de France, de la Fondation Meyer et de la Bourse Ute & Patrick Petit.

Après avoir fait ses débuts au violon, elle décide de s’orienter vers l’alto et reçoit sa licence pour cet instrument avec les félicitations du jury au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris, puis, en 2023 son Master avec Mention Très Bien à l’unanimité dans la classe de Lise Berthaud et Adrien Lamarca.

Dès 2019, elle participe au Verbier Festival Orchestra en tant qu’alto solo. 

Musicienne supplémentaire à l’Orchestre de Paris ainsi qu’à l’Orchestre de l’Opéra de Paris, elle a la chance d’être dirigée par des chefs tels que Gustavo Dudamel, Semyon Bychkov…

Chambriste appréciée, Alexandre Tharaud dit à son propos que « sa curiosité, ses qualités humaines et son écoute profonde en font une partenaire de musique de chambre très recherchée ».

Marie Ducroux joue un alto de Giovanni Pistucci fait à Naples en 1890.

Éliott Leridon

Eliott débute le violoncelle à l’âge desept ans au Conservatoire de Corbeil-Essonnes. Par la suite, sa rencontre avec Annie Cochet-Zakine, va être déterminante pour la suite de ses études.

Il intègre le CRR de Paris dans la classe de Thomas Duran. Il en sort avec le 1er Prix décerné à l’unanimité avec les félicitations du jury.

Il rentre par la suite au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il poursuit son apprentissage du violoncelle dans la classe de Raphaël Pidoux. Il a été lauréat de plusieurs concours nationaux et internationaux comme les concours Flame, Vatelot-Rampal ou encore le Vienna International Competition.

Il participe à des masterclass auprès de grands maîtres du violoncelle tels que Raphaël Pidoux, Gary Hoffman, Marc Coppey ou encore Peter Bruns. Il se produit dans de grands festivals français : la Roque d’Anthéron, les Flâneries de Reims, le Festival itinérant Un Été en France, le Festival Américain de Fontainebleau, les Pianissimes, le Festival Chopin à Cannes, le Festival de l’Abbaye de Clairvaux,… Il y a partagé la scène avec des artistes tels que Martha Argerich ou encore Gautier Capuçon.


Avec Thomas Briant au violon et Théotime Gillot au piano, il co-fonde le Trio Zarathoustra en 2019, qui bénéficie des conseils du Trio Wanderer, Claire Désert, Olivier Charlier et Emmanuel Strosser.

Adam Laloum

« Écoutez Adam Laloum caresser ledoux retour du thème principal à la fin du premier mouvement de la Sonate en la majeur et vous savez que vous êtes entre les mains d’un Schubertien à la sensibilité tonale époustouflante. Écoutez la tempête éclater dans la section B du deuxième mouvement et vous saurez qu’il dispose également de réserves de puissance suffisantes et de la capacité de la libérer sans faire rugir le son de son instrument. C’est aussi un musicien minutieux : l’architecture à grande échelle semble rigoureusement pensée, chaque détail scrupuleusement étudié. Si l’on ajoute à cela sa technique infaillible, l’élasticité délicate de son phrasé (la section d’ouverture du premier Moment est particulièrement luxueuse) et sa clarté de texture sans faille, vous obtenez une contribution enrichissante à la discographie de Schubert. (…) »
Gramophone 2024 – The world’s best classical music reviews
Peter J Rabinowitz

Considéré comme l’un des plus grands talents de sa génération, le pianiste Adam Laloum reçoit une reconnaissance internationale en remportant en 2009 le 1er Prix du prestigieux concours Clara Haskil ainsi que la Victoires de la Musique dans la catégorie « Instrumentiste de l’Année » en 2017.

Il commence le piano à l’âge de dix ans et poursuit ses études musicales au Conservatoire de Toulouse avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2002 dans la classe de Michel Béroff. Il obtient son Diplôme de formation supérieure de piano en 2006 et poursuit un cycle de perfectionnement au CNSM de Lyon dans la classe de Géry Moutier. Il rejoint ensuite la classe hambourgeoise d’Evgeni Koroliov, Prix Clara Haskil 1977.

En récital, Adam Laloum se produit dans les plus grandes salles françaises et internationales (Théâtre des Champs-Elysées, Wigmore Hall de Londres, Herkulessaal de Munich, Bilbao, Japon…). Il est l’invité de nombreux festivals (Klavier-Festival-Ruhr, Festivals de Verbier, Colmar, Lucerne, la Roque d’Anthéron,  la Chaise-Dieu, Folles Journées de Nantes, Piano aux Jacobins…)

Adam Laloum joue en concerto avec de nombreux orchestres prestigieux en France et à l’étranger (Marinsky Orchestra/Valery Gergiev, Deutsches Sinfonieorchester Berlin/Nicholas Collon à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestre de Paris/Cornelius Meister,  Orchestre Philharmonique de Radio France/Sir Roger Norrington, Orchestre Philharmonique de Monte Carlo/Alain Altinoglu, …)

Ses enregistrements, essentiellement consacrés à Schubert, Schumann et Brahms, reçoivent les honneurs de la critique, tant en piano solo qu’en concerto ou en musique de chambre aux côtés de ses partenaires, notamment Mi-sa Yang au violon et Victor Julien-Laferrière au violoncelle, Raphaël Sévère à la clarinette, Lise Berthaud à l’alto…(« Diapason d’or », « Grand Prix de l’Académie Charles Cros », « ffff » de Télérama, Choc Classica et en Allemagne la plus haute distinction du magazine Fono Forum). 

Adam est le co-fondateur et directeur artistique du festival des Pages Musicales de Lagrasse depuis 2015, un festival consacré au répertoire de musique de chambre.

Ensemble Ô

Cet ensemble vocal réuni par Laetitia Corcelle se produit le plus souvent en octuor. Dans cette forme légère, il porte un répertoire choral classique ouvert, du Moyen-Âge à nos jours, et des concerts spatialisés pour que le son incarné et chaleureux de l’ensemble vienne au contact direct du public. 

 

L’ensemble s’appuie sur un noyau fondateur de 9 chanteurs, tous à la fois solistes et choristes et spécialités dans des styles musicaux très différents : (classique, médiéval, contemporain, opéra, variété, musique de rue…). Ce mélange très riche de compétences permet d’ouvrir le répertoire de l’ensemble à tous les siècles de musique écrite et d’apporter une dimension pédagogique forte dans de multiples cadres de médiation. 

 

Plusieurs années de concerts et de travail vocal commun ont fait de cette équipe musicale un instrument de musique à part entière.  L’ensemble s’est d’abord développé de 2017 à 2023 sous la bannière de l’ensemble la Sportelle (production Rocamadour-Musique-Sacrée). Sa pâte sonore riche a trouvé son public grâce à la confiance de nombreux programmateurs, 3 disques (labels Hortus et Rocamadour) et plus de 30 vidéos. 

Pour continuer de développer le son de cet instrument né pour transmettre, l’équipe constituée des mêmes chanteurs devient l’ensemble Ô dès février 2024. 

 

Pourquoi Ô ? Incipit de nombreuses œuvres vocales, cette simple lettre évoque à elle seule la contemplation, l’émerveillement : elle dit quelque chose de la spiritualité au sens large, qui nourrit les programmes de l’ensemble. 

Avec son accent circonflexe, Ô est clairement un mot de la langue française : or l’équipe musicale de l’ensemble s’est bâtie sur des piliers forts, notamment son choix de transmettre le répertoire choral français, avec une prédilection pour les œuvres de Poulenc. 

Enfin, le son Ô évoque l’eau, tout simplement, ce fluide vital sans lequel rien ne vivrait sur notre terre. Ô, c’est donc un trait d’union par l’art entre les hommes et le vivant en général, que l’ensemble incarne au fil de programmes accessibles, sensibles, ouverts à tous. 

 

Laetitia Corcelle, soprano

Ariane Wohlhuter, soprano

Anne Bertin-Hugault, mezzo

Marie Camilleri Royer, mezzo

Steve Zheng, ténor

Cédric Lotterie, ténor

Cédric Baillergeau, baryton

Xavier Bazoge, basse

Le Quatuor Girard

Grégoire Girard : premier violon
Agathe Girard : deuxième violon
Hugues Girard : alto
Lucie Girard : violoncelle

 

Constitué au sein d’une grande fratrie, le Quatuor Girard est né d’une passion commune révélée par la pratique très précoce de la musique de chambre en famille.

Formé par les membres du Quatuor Ysaÿe, au Conservatoire de Paris puis dans la classe de Miguel da Silva à la Haute Ecole de Musique de Genève, le Quatuor Girard reçoit en parallèle les riches enseignements proposés par l’European Chamber Music Academy, l’Académie musicale de Villecroze, Musique à Flaine, Proquartet, l’Académie du festival d’Aix-en-Provence, et devient lauréat de grandes compétitions internationales (Prix Académie Maurice Ravel 2010, Concours de Genève 2011, Fondation Banque Populaire  lauréat HSBC) . 

 

Invités de salles et de festivals prestigieux en France (Auditorium du Musée d’Orsay, Théâtre du Châtelet, Collège des Bernardins, La Folle Journée de Nantes, festival de Deauville, la Grange de Meslay,…), le quatuor est également demandé dans de nombreux pays étrangers. Il partage régulièrement la scène avec d’autres musiciens tels que Jean-Claude Pennetier, Augustin Dumay, Henri Demarquette, Nicolas Baldeyrou, Michel Lethiec, Raphaël Pidoux, François Salque,… Il s’est également produit en soliste avec l’Orchestre National Avignon Provence (dir. Debora Waldman).

 

En résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth de Belgique, le Quatuor Girard a bénéficié d’échanges privilégiés avec le Quatuor Artemis. En tant qu’ « artistes associés », il entretient également des liens étroits avec la Fondation Singer-Polignac ; l’intégrale des quatuors de Beethoven qu’il y a produite à la veille du 250ème anniversaire du compositeur, restera pour le Quatuor Girard une aventure déterminante pour la suite de sa vie artistique.

 

Les quatre membres du Quatuor jouent sur des instruments du luthier parisien Charles Coquet.