
François SALQUE, violoncelle
Diplômé de l’université de Yale et du Conservatoire de Paris, François Salque est, très jeune, primé dans les concours internationaux. Ses concerts l’ont mené dans plus de soixante pays et ses enregistrements en soliste ou en musique de chambre ont été salués par la presse. Il a signé également sept disques avec le quatuor Ysaÿe dont il a été pendant cinq ans le violoncelliste. Son engagement pour la musique de notre temps lui a valu de nombreuses dédicaces de compositeurs contemporains.

© Marc Chesneau
Il est également à l’origine de plusieurs créations, mêlant inspirations contemporaines et musiques traditionnelles. Sa profondeur musicale, sa technique et son éclectisme en ont fait une personnalité incontournable du monde de la musique. Il enseigne aujourd’hui à la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU) et au Conservatoire de Paris (CNSMDP).
Vincent PEIRANI, accordéon
Comme toutes les musiques populaires, le jazz est une musique de fortes personnalités. La reconnaissance internationale de l’accordéoniste Vincent Peirani repose sur cette qualité essentielle, fondamentale.

© Marc Chesneau
Son charisme musical, son imaginaire hautement singulier, la conception de son art, fruits d’un parcours sans œillères, frappent très tôt tous les esprits. Après de brillantes études classiques (nombreuses récompenses internationales), sa plongée dans l’univers jazz se révèle en effet d’emblée marquée du sceau de la réussite jusqu’aux couronnements en 2014 et 2015 aux Victoires du jazz. Quel que soit le style, Vincent Peirani transforme tout ce qu’il touche en or : jazz bien sûr, mais aussi chanson française, musiques de film, etc. Et le public suit, car à chaque prestation il place ses auditeurs dans une situation où les reprises inventives de thèmes connus et l’inattendu s’équilibrent.
Celui qui a renouvelé complètement le langage de l’accordéon depuis maintenant dix années est à présent un artiste incontournable, l’un de ceux dont la vision musicale cosmopolite et décomplexée, le sens inouï des croisements et des couleurs, lui permettent d’apporter cette touche magique si rare et si précieuse.
Jean BOUCAULT et Johnny RASSE,
chanteurs d’oiseaux

© DR
Nos deux chanteurs d’oiseaux, durant leur enfance, étaient voisins dans un petit village à une lieue, à vol d’oiseau, de la Baie de Somme. Fréquentant la même école, les mêmes terrains de jeux et les mêmes marais, ils découvrirent très vite leur don pour les imitations de cris d’oiseaux. Ce don, ils l’exercent et le peaufinent alors dans un seul but : briller lors des concours de chants d’oiseaux et en particulier, le plus réputé, celui d’Abbeville.
Leur talent les amène à participer à diverses émissions radiophoniques et télévisuelles, au bruitage d’une pièce de théâtre, à l’animation de la soirée de clôture du Festival animalier de Namur…
En 2006, une idée, des plus improbables, sera concrétisée par le directeur du Festival des Forêts de Compiègne : celle de placer, sur la même scène, le pianiste compositeur et improvisateur Jean-François Zygel et « ces deux oiseaux ». Ils participeront avec celui-ci au Cabaret Classique sur France musique, et seront les invités de son émission La Boîte à Musique.
En 2016, les Chanteurs sont les invités de La Folle Journée de Nantes. Ils ont également participé à la 28e cérémonie des Molières et ont fait sensation lors de La Nuit de la Voix 2016. En 2017 ils sont l’une des révélations des Victoires de la musique Classique. Dès le printemps, ils se sont envolés vers le Japon, la Russie et la Pologne célébrant le mariage entre la musique inventive et les sons de la nature.
Nicolas DAUTRICOURT, violon
Prix « Georges Enesco de la SACEM » et « Révélation Classique de l’ADAMI » au Midem de Cannes, Nicolas Dautricourt est sans conteste l’un des violonistes français les plus brillants et les plus attachants de sa génération.
En janvier 2019, il a fait ses débuts à la Philharmonie de Paris avec l’Orchestre National d’Ile de France et se produit régulièrement sur les plus grandes scènes internationales. Il est également l’invité de prestigieux festivals classiques ou de Jazz et s’est déjà produit en soliste avec le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France.
Primé aux concours internationaux Wieniawski, Lipizer et Belgrade, il a étudié avec Philip Hirschhorn, Miriam Fried et Jean-Jacques Kantorow. Depuis 2021, il est professeur de violon au Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles et a été, en janvier de la même année, nommé Chevalier des Arts et des Lettres par la Ministre de la Culture.
Directeur artistique des « Fêtes Musicales de Corbigny », Nicolas Dautricourt joue un magnifique instrument d’Antonio Stradivarius datant de 1713, le « Château Pape-Clément », généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez.

© Labottière
QUATUOR CAPRICCIO, quatuor à cordes

© DR
Fondé en 2012, ce quatuor remporte, seulement un an après sa création, le Premier Prix au Concours International de musique de chambre d’Illzach. Il est lauréat du prestigieux Concours International de quatuor à cordes de Bordeaux.
Formé de Cécile Agator et Fermin Ciriaco aux violons, Flore-Anne Brosseau à l’alto et Samuel Etienne au violoncelle, il est invité à se produire à Radio France, à la Philharmonie de Paris, à la Cité de la musique et participent à de nombreux festivals.
Dynamisé et enthousiasmé par ces concerts et ces rencontres conviviales, le Quatuor Capriccio développe en 2015 son propre festival en Anjou « Capriccio en Maine » et propose différentes manifestations artistiques autour d’un même thème, créant ainsi des passerelles entre les arts. Il établit de nouveaux formats de concerts qui lui permettent de partager sa sensibilité artistique avec le public et d’exprimer pleinement et librement son identité. Le Quatuor Capriccio invite ses amis et partenaires privilégiés : Nicolas Dautricourt, Gérard Caussé, Karine Deshayes…
En avril 2018, soutenu par le Label Orchid classics, le quatuor Capriccio enregistre son premier disque consacré aux caprices, avec la complicité des talentueux Gérard Caussé et Yan Levionnois.

© DR
Vincent MARTINET, piano
Vincent Martinet intègre la classe de Denis Pascal au CNSM de Paris en 2017 où il obtient sa licence en 2020 après avoir obtenu son DEM à l’unanimité avec les félicitations du jury au conservatoire de Toulouse en piano, accompagnement et musique de chambre. Il obtient à Paris une licence de musique de chambre en 2020, un master de piano en 2022 et y poursuit ses études en Master de musique de chambre avec le clarinettiste Lilian Lefebvre dans les classes de Claire Désert et Michel Moragues. Il a également reçu les conseils de pianistes tels que Jean-Claude Pennetier, Christian Ivaldi, Marie-Josèphe Jude, Hortense Cartier-Bresson, Henri Barda…
Lauréat de plusieurs concours internationaux dont les concours d’Ile-de-France en 2017 dans la catégorie excellence, le concours international de Lagny-sur-Marne en 2019, au concours international des Hauts-de-France où il obtient également le prix de l’ESMD remis par Jean-Claude Casadesus et de la revue Pianiste. Il obtient également le premier prix du concours Roussel se déroulant salle Cortot en septembre 2022.
Il est régulièrement invité à jouer en soliste ou en musique de chambre à l’occasion de festivals. Il participe également à de nombreuses académies notamment l’académie Ravel de Saint-Jean-de-Luz, l’académie Pablo Casals à Prades… Nous aurons l’occasion de l’entendre au festival de l’Orangerie de Sceaux ou encore au festival Chopin de Nohant courant 2023.
Tanguy de WILLIENCOURT, piano
La presse ne manque pas d’accompagner l’émergence de ce « musicien complet » Michel Le Naour, Concertclassic), dont « l’autorité pianistique et la riche palette colorée »(Alain Cochard) distingue en lui l’un des « futurs grands du piano »(La Croix).
Tanguy de Williencourt se produit sur les scènes françaises et étrangères et a fait une apparition remarquée aux Victoires de la Musique 2017. Il a également participé au tournage du film, sorti en 2022 dans le monde entier sur le réseau IMAX, consacré à Renée Fleming et réalisé au Théâtre du Châtelet.
Sa discographie compte toutes les transcriptions pour piano Wagner/Liszt, ainsi qu’une intégrale des Bagatelles de Beethoven. Il a enregistré de nombreux CD, avec le violoncelliste Bruno Philippe, le violoniste Théotime Langlois de Swarte ou encore la mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac, ainsi qu’un CD « Debussy : the late works » qui a reçu le « BBC Music Magazine Award » et le « Gramophone Award ».
Après des études brillantes au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il a reçu le soutien des Fondations Blüthner, Banque Populaire, ADAMI (Révélation classique) et SPEDIDAM. En 2016, il a obtenu le double Prix du Jury et du Public de la Société des Arts de Genève et a été lauréat, l’année suivante, du Concours Paris Play-Direct à la Philharmonie de Paris avec l’Orchestre de Chambre de Paris.

© Valentine Chauvin
Yan MARATKA, clarinette

© Jean-Baptiste Millot
Yan Mařatka a débuté l’étude de la clarinette à 8 ans et entre l’année suivante au CRR de Paris dans la classe de Franck Amet où il obtient à 15 ans son Diplôme d’Études Musicales de clarinette à l’unanimité. Il intègre à 16 ans le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, 1er nommé dans la classe de Philippe Berrod et Arnaud Leroy, où il étudie actuellement.
Passionné par la musique de chambre, il est invité à se produire au Festival des Écoles d’art américaines de Fontainebleau, Festival Jeunes Talents, Les Journées Ravel, Festival Musical’Océan, Festival des Voûtes Célestes, Musique en Albret, Festival Via Luce Rotary, Rencontres musicales de Saint-Cézaire sur Siagne, Festival romantique du Loir…
À ces occasions, il côtoie des musiciens hors-pair tels que Diana Ligeti, Michel Portal, Xénia Maliarévitch et se produit régulièrement avec le Quintette Pentagone dont il est membre.
Il se perfectionne tout autant comme chambriste que musicien d’orchestre à l’occasion d’académies et s’implique parallèlement dans des projets avec des solistes de l’Ensemble Inter Contemporain, mais aussi dans des productions au Théâtre de l’Odéon, à la Philharmonie de Paris, la Seine Musicale, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre national de Cannes, l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté, l’Orchestre de chambre Nouvelle Europe…
QUATUOR MONA, cordes
Fondé en 2018, le Quatuor Mona est né de la rencontre de quatre jeunes musiciennes issues des quatre coins du monde : Elina Buksha et Charlotte Chahuneau, violonistes, Arianna Smith, alto et Christine j. Lee, violoncelliste.
Basé à Paris, le quatuor a eu la chance de se former auprès de professeurs éminents tels Günter Pichler à la Escuela Superior Reina Sofia de Madrid, François Salque au Conservatoire National Supérieur de Paris et de bénéficier des conseils de Luc-Marie Aguera, Mathieu Herzog et du Quatuor Modigliani.
Le quatuor a investi à plusieurs occasions les grandes salles de concert classique de Paris et on a pu les apercevoir dans de prestigieux festivals. Lauréat du 3e Tremplin de la Philharmonie de Paris, il a été récompensé des Prix du Méjan et de l’Orangerie de Sceaux lors de sa participation au Festival Ravel. Elles sont actuellement artistes en résidence à la Fondation Singer-Polignac à Paris, Proquartet-Centre Européen de Musique de Chambre et Britten Pears Young Artists.
Elina Buksha est décrite par le Strad Magazine comme une musicienne avec « une capacité de fantaisie et de narration », « intensément convaincante dans son agilité technique et son individualité ». Lauréate du 2019 Kulturkreis Gasteig Musikpreis à Munich, elle s’est formé à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, à la Hochschule für Musik und Theater München et s’est produite notamment au Wigmore Hall London, Auditorium du Louvre Paris, Laeiszhalle Hamburg, Palais de Beaux Arts Brussels, Tchaikovsky Concert Hall Moscou et en tant que soliste avec les orchestres I Virtuosi del Teatro alla Scala, Orchestre Philharmonique Royal de Liège et bien d’autres. Elle est par ailleurs curatrice d’un projet qui s’articule autour de la musique et des parfums.
Charlotte Chahuneau a étudié auprès à l’Universität der Künste Berlin et à Hanns Eisler Berlin. Lauréate du prix Villa Musica Stern 2020, elle a été engagée à la Staatskapelle Berlin sous la direction de Daniel Barenboim et se produit régulièrement au sein du Mahler Chamber Orchestra, Orchestre de Paris et en tant que chambriste dans les festivals européens. Elle est également diplômée d’un master de recherche en Arts Politiques de SciencesPo Paris, dirigé par le philosophe Bruno Latour.
Arianna Smith s’est produite sur les scènes prestigieuses du Kennedy Center for the Performing Arts de Washington D.C., le Symphony Center et le Harris Theater de Chicago. Elle s’est formé d’abord à Colburn Conservatory of Music de Los Angeles puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. Elle a été invitée à participer à de nombreux festivals tels que la Verbier Academy, le Perlman Music Program, la Kronberg Academy, Krzyzowa International Festival.

© Zoé Ducournau
Christine j. Lee s’est illustrée comme l’une des artistes les plus polyvalentes de sa génération. Elle est premier prix de la Isang Yun international competition en Corée et lauréate de la première Queen Elisabeth International Cello Competition. Elle s’est formée très jeune au Curtis Institute of Music puis à la Juilliard School et a poursuivi ses études en Europe à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et à la Royal Academy of Music London. Elle s’est produite au Alice Tully Hall, Carnegie Hall, Musée du Louvre, Victoria Hall, en soliste avec notamment le Brussels Philharmonic, Philadelphia Orchestra et en chambriste au Marlboro Festival et bien d’autres. Engagée à servir sa communauté par la musique, elle a notamment collecté des fonds pour construire une bibliothèque mobile pour les enfants défavorisés du nord de Philadelphia et est la directrice artistique du projet « We’ve got your Bach ».
Toutes les quatre sont extrêmement curieuses des diverses formes possibles de réalisation artistique. C’est leur passion commune pour le répertoire du quatuor à cordes mais aussi la versatilité de leur parcours international qui les a réunies au sein du Quatuor Mona. En janvier 2022, le quatuor a présenté un ciné-concert tchèque sur un film d’animation de Znedek Miler à la Philharmonie de Paris. Elles sont aussi en permanence à la recherche d’un équilibre entre l’étude du répertoire consacré du quatuor à cordes et la redécouverte d’œuvres moins connues comme celles de Germaine Tailleferre, Vitezlsava Kapralova et d’autres compositrices oubliées. Elles sont également enthousiastes à l’idée de jouer des répertoires contemporains et d’échanger avec des compositeurs.

LA SPORTELLE, ensemble vocal
Créé en 2017 à Rocamadour, La Sportelle est un ensemble vocal qui tient son nom de la médaille de ce lieu de pèlerinage millénaire. Saint-Jacques de Compostelle a sa coquille, Rocamadour a sa sportelle ! Depuis le Moyen Âge, les pèlerins remportent après leur passage dans la cité sainte cette petite médaille en forme d’amande. Grâce à eux, elle voyage aux quatre coins du monde, emportant avec elle le rayonnement de Rocamadour. La Sportelle musicale a la même vocation !
Plus de 80 concerts en six ans et de nombreuses actions de médiation (plus de 60 ateliers chorals, interventions scolaires, stages d’été…), voilà le jeune mais dynamique parcours de l’ensemble la Sportelle, ensemble de quatre à huit chanteurs au service de la musique sacrée de tous siècles.
De très belles structures et de grands artistes lui ont déjà accordé leur confiance, comme la Cité de la Voix à Vézelay, le festival Sinfonia en Périgord, le festival de Perpignan, le festival Stras’Orgues, le Palazzetto Bru Zane à Venise, Thierry Escaich, Thomas Ospital. Associé depuis sa naissance en 2017 au festival de Rocamadour, l’ensemble y est en résidence permanente.

François SALQUE, violoncelle
Diplômé de l’université de Yale et du Conservatoire de Paris, François Salque est, très jeune, primé dans les concours internationaux.

© Marc Chesneau
Ses concerts l’ont mené dans plus de soixante pays et ses enregistrements en soliste ou en musique de chambre ont été salués par la presse. Il a signé également sept disques avec le quatuor Ysaÿe dont il a été pendant cinq ans le violoncelliste. Son engagement pour la musique de notre temps lui a valu de nombreuses dédicaces de compositeurs contemporains. Il est également à l’origine de plusieurs créations, mêlant inspirations contemporaines et musiques traditionnelles. Sa profondeur musicale, sa technique et son éclectisme en ont fait une personnalité incontournable du monde de la musique. Il enseigne aujourd’hui à la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU) et au Conservatoire de Paris (CNSMDP).

Vincent PEIRANI, accordéon
© Marc Chesneau
Comme toutes les musiques populaires, le jazz est une musique de fortes personnalités. La reconnaissance internationale de l’accordéoniste Vincent Peirani repose sur cette qualité essentielle, fondamentale. Son charisme musical, son imaginaire hautement singulier, la conception de son art, fruits d’un parcours sans œillères, frappent très tôt tous les esprits. Après de brillantes études classiques (nombreuses récompenses internationales), sa plongée dans l’univers jazz se révèle en effet d’emblée marquée du sceau de la réussite jusqu’aux couronnements en 2014 et 2015 aux Victoires du jazz. Quel que soit le style, Vincent Peirani transforme tout ce qu’il touche en or : jazz bien sûr, mais aussi chanson française, musiques de film, etc. Et le public suit, car à chaque prestation il place ses auditeurs dans une situation où les reprises inventives de thèmes connus et l’inattendu s’équilibrent.
Celui qui a renouvelé complètement le langage de l’accordéon depuis maintenant dix années est à présent un artiste incontournable, l’un de ceux dont la vision musicale cosmopolite et décomplexée, le sens inouï des croisements et des couleurs, lui permettent d’apporter cette touche magique si rare et si précieuse.
Jean BOUCAULT et Johnny RASSE, chanteurs d’oiseaux
Nos deux chanteurs d’oiseaux, durant leur enfance, étaient voisins dans un petit village à une lieue, à vol d’oiseau, de la Baie de Somme. Fréquentant la même école, les mêmes terrains de jeux et les mêmes marais, ils découvrirent très vite leur don pour les imitations de cris d’oiseaux. Ce don, ils l’exercent et le peaufinent alors dans un seul but : briller lors des concours de chants d’oiseaux et en particulier, le plus réputé, celui d’Abbeville.
Leur talent les amène à participer à diverses émissions radiophoniques et télévisuelles, au bruitage d’une pièce de théâtre, à l’animation de la soirée de clôture du Festival animalier de Namur…

© DR
En 2006, une idée, des plus improbables, sera concrétisée par le directeur du Festival des Forêts de Compiègne : celle de placer, sur la même scène, le pianiste compositeur et improvisateur Jean-François Zygel et « ces deux oiseaux ». Ils participeront avec celui-ci au Cabaret Classique sur France musique, et seront les invités de son émission La Boîte à Musique.
En 2016, les Chanteurs sont les invités de La Folle Journée de Nantes. Ils ont également participé à la 28e cérémonie des Molières et ont fait sensation lors de La Nuit de la Voix 2016. En 2017 ils sont l’une des révélations des Victoires de la musique Classique. Dès le printemps, ils se sont envolés vers le Japon, la Russie et la Pologne célébrant le mariage entre la musique inventive et les sons de la nature.
Nicolas DAUTRICOURT, violon

© Labottière
Prix « Georges Enesco de la SACEM » et « Révélation Classique de l’ADAMI » au Midem de Cannes, Nicolas Dautricourt est sans conteste l’un des violonistes français les plus brillants et les plus attachants de sa génération.
En janvier 2019, il a fait ses débuts à la Philharmonie de Paris avec l’Orchestre National d’Ile de France et se produit régulièrement sur les plus grandes scènes internationales. Il est également l’invité de prestigieux festivals classiques ou de Jazz et s’est déjà produit en soliste avec le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France.
Primé aux concours internationaux Wieniawski, Lipizer et Belgrade, il a étudié avec Philip Hirschhorn, Miriam Fried et Jean-Jacques Kantorow. Depuis 2021, il est professeur de violon au Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles et a été, en janvier de la même année, nommé Chevalier des Arts et des Lettres par la Ministre de la Culture.
Directeur artistique des « Fêtes Musicales de Corbigny », Nicolas Dautricourt joue un magnifique instrument d’Antonio Stradivarius datant de 1713, le « Château Pape-Clément », généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez.
QUATUOR CAPRICCIO, quatuor à cordes

© DR
Fondé en 2012, ce quatuor remporte, seulement un an après sa création, le Premier Prix au Concours International de musique de chambre d’Illzach. Il est lauréat du prestigieux Concours International de quatuor à cordes de Bordeaux.
Formé de Cécile Agator et Fermin Ciriaco aux violons, Flore-Anne Brosseau à l’alto et Samuel Etienne au violoncelle, il est invité à se produire à Radio France, à la Philharmonie de Paris, à la Cité de la musique et participent à de nombreux festivals.
Dynamisé et enthousiasmé par ces concerts et ces rencontres conviviales, le Quatuor Capriccio développe en 2015 son propre festival en Anjou « Capriccio en Maine » et propose différentes manifestations artistiques autour d’un même thème, créant ainsi des passerelles entre les arts. Il établit de nouveaux formats de concerts qui lui permettent de partager sa sensibilité artistique avec le public et d’exprimer pleinement et librement son identité. Le Quatuor Capriccio invite ses amis et partenaires privilégiés : Nicolas Dautricourt, Gérard Caussé, Karine Deshayes…
En avril 2018, soutenu par le Label Orchid classics, le quatuor Capriccio enregistre son premier disque consacré aux caprices, avec la complicité des talentueux Gérard Caussé et Yan Levionnois.
Vincent MARTINET, piano

© DR
Vincent Martinet intègre la classe de Denis Pascal au CNSM de Paris en 2017 où il obtient sa licence en 2020 après avoir obtenu son DEM à l’unanimité avec les félicitations du jury au conservatoire de Toulouse en piano, accompagnement et musique de chambre. Il obtient à Paris une licence de musique de chambre en 2020, un master de piano en 2022 et y poursuit ses études en Master de musique de chambre avec le clarinettiste Lilian Lefebvre dans les classes de Claire Désert et Michel Moragues. Il a également reçu les conseils de pianistes tels que Jean-Claude Pennetier, Christian Ivaldi, Marie-Josèphe Jude, Hortense Cartier-Bresson, Henri Barda…
Lauréat de plusieurs concours internationaux dont les concours d’Ile-de-France en 2017 dans la catégorie excellence, le concours international de Lagny-sur-Marne en 2019, au concours international des Hauts-de-France où il obtient également le prix de l’ESMD remis par Jean-Claude Casadesus et de la revue Pianiste. Il obtient également le premier prix du concours Roussel se déroulant salle Cortot en septembre 2022.
Il est régulièrement invité à jouer en soliste ou en musique de chambre à l’occasion de festivals. Il participe également à de nombreuses académies notamment l’académie Ravel de Saint-Jean-de-Luz, l’académie Pablo Casals à Prades… Nous aurons l’occasion de l’entendre au festival de l’Orangerie de Sceaux ou encore au festival Chopin de Nohant courant 2023.
La presse ne manque pas d’accompagner l’émergence de ce « musicien complet » Michel Le Naour, Concertclassic), dont « l’autorité pianistique et la riche palette colorée »(Alain Cochard) distingue en lui l’un des « futurs grands du piano »(La Croix).
Tanguy de Williencourt se produit sur les scènes françaises et étrangères et a fait une apparition remarquée aux Victoires de la Musique 2017. Il a également participé au tournage du film, sorti en 2022 dans le monde entier sur le réseau IMAX, consacré à Renée Fleming et réalisé au Théâtre du Châtelet.
Sa discographie compte toutes les transcriptions pour piano Wagner/Liszt, ainsi qu’une intégrale des Bagatelles de Beethoven. Il a enregistré de nombreux CD, avec le violoncelliste Bruno Philippe, le violoniste Théotime Langlois de Swarte ou encore la mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac, ainsi qu’un CD « Debussy : the late works » qui a reçu le « BBC Music Magazine Award » et le « Gramophone Award ».
Après des études brillantes au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il a reçu le soutien des Fondations Blüthner, Banque Populaire, ADAMI (Révélation classique) et SPEDIDAM. En 2016, il a obtenu le double Prix du Jury et du Public de la Société des Arts de Genève et a été lauréat, l’année suivante, du Concours Paris Play-Direct à la Philharmonie de Paris avec l’Orchestre de Chambre de Paris.
Tanguy de WILLIENCOURT, piano

© Valentine Chauvin

Yan MARATKA, clarinette
© Jean-Baptiste Millot
Yan Mařatka a débuté l’étude de la clarinette à 8 ans et entre l’année suivante au CRR de Paris dans la classe de Franck Amet où il obtient à 15 ans son Diplôme d’Études Musicales de clarinette à l’unanimité. Il intègre à 16 ans le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, 1er nommé dans la classe de Philippe Berrod et Arnaud Leroy, où il étudie actuellement.
Passionné par la musique de chambre, il est invité à se produire au Festival des Écoles d’art américaines de Fontainebleau, Festival Jeunes Talents, Les Journées Ravel, Festival Musical’Océan, Festival des Voûtes Célestes, Musique en Albret, Festival Via Luce Rotary, Rencontres musicales de Saint-Cézaire sur Siagne, Festival romantique du Loir…
À ces occasions, il côtoie des musiciens hors-pair tels que Diana Ligeti, Michel Portal, Xénia Maliarévitch et se produit régulièrement avec le Quintette Pentagone dont il est membre.
Il se perfectionne tout autant comme chambriste que musicien d’orchestre à l’occasion d’académies et s’implique parallèlement dans des projets avec des solistes de l’Ensemble Inter Contemporain, mais aussi dans des productions au Théâtre de l’Odéon, à la Philharmonie de Paris, la Seine Musicale, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre national de Cannes, l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté, l’Orchestre de chambre Nouvelle Europe…
QUATUOR MONA, cordes

© Zoé Ducournau
Fondé en 2018, le Quatuor Mona est né de la rencontre de quatre jeunes musiciennes issues des quatre coins du monde : Elina Buksha et Charlotte Chahuneau, violonistes, Arianna Smith, alto et Christine j. Lee, violoncelliste.
Basé à Paris, le quatuor a eu la chance de se former auprès de professeurs éminents tels Günter Pichler à la Escuela Superior Reina Sofia de Madrid, François Salque au Conservatoire National Supérieur de Paris et de bénéficier des conseils de Luc-Marie Aguera, Mathieu Herzog et du Quatuor Modigliani.
Le quatuor a investi à plusieurs occasions les grandes salles de concert classique de Paris et on a pu les apercevoir dans de prestigieux festivals. Lauréat du 3e Tremplin de la Philharmonie de Paris, il a été récompensé des Prix du Méjan et de l’Orangerie de Sceaux lors de sa participation au Festival Ravel. Elles sont actuellement artistes en résidence à la Fondation Singer-Polignac à Paris, Proquartet-Centre Européen de Musique de Chambre et Britten Pears Young Artists.
Elina Buksha est décrite par le Strad Magazine comme une musicienne avec « une capacité de fantaisie et de narration », « intensément convaincante dans son agilité technique et son individualité ». Lauréate du 2019 Kulturkreis Gasteig Musikpreis à Munich, elle s’est formé à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, à la Hochschule für Musik und Theater München et s’est produite notamment au Wigmore Hall London, Auditorium du Louvre Paris, Laeiszhalle Hamburg, Palais de Beaux Arts Brussels, Tchaikovsky Concert Hall Moscou et en tant que soliste avec les orchestres I Virtuosi del Teatro alla Scala, Orchestre Philharmonique Royal de Liège et bien d’autres. Elle est par ailleurs curatrice d’un projet qui s’articule autour de la musique et des parfums.
Charlotte Chahuneau a étudié auprès à l’Universität der Künste Berlin et à Hanns Eisler Berlin. Lauréate du prix Villa Musica Stern 2020, elle a été engagée à la Staatskapelle Berlin sous la direction de Daniel Barenboim et se produit régulièrement au sein du Mahler Chamber Orchestra, Orchestre de Paris et en tant que chambriste dans les festivals européens. Elle est également diplômée d’un master de recherche en Arts Politiques de SciencesPo Paris, dirigé par le philosophe Bruno Latour.
Arianna Smith s’est produite sur les scènes prestigieuses du Kennedy Center for the Performing Arts de Washington D.C., le Symphony Center et le Harris Theater de Chicago. Elle s’est formé d’abord à Colburn Conservatory of Music de Los Angeles puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. Elle a été invitée à participer à de nombreux festivals tels que la Verbier Academy, le Perlman Music Program, la Kronberg Academy, Krzyzowa International Festival.
Christine j. Lee s’est illustrée comme l’une des artistes les plus polyvalentes de sa génération. Elle est premier prix de la Isang Yun international competition en Corée et lauréate de la première Queen Elisabeth International Cello Competition. Elle s’est formée très jeune au Curtis Institute of Music puis à la Juilliard School et a poursuivi ses études en Europe à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et à la Royal Academy of Music London. Elle s’est produite au Alice Tully Hall, Carnegie Hall, Musée du Louvre, Victoria Hall, en soliste avec notamment le Brussels Philharmonic, Philadelphia Orchestra et en chambriste au Marlboro Festival et bien d’autres. Engagée à servir sa communauté par la musique, elle a notamment collecté des fonds pour construire une bibliothèque mobile pour les enfants défavorisés du nord de Philadelphia et est la directrice artistique du projet « We’ve got your Bach ».
Toutes les quatre sont extrêmement curieuses des diverses formes possibles de réalisation artistique. C’est leur passion commune pour le répertoire du quatuor à cordes mais aussi la versatilité de leur parcours international qui les a réunies au sein du Quatuor Mona. En janvier 2022, le quatuor a présenté un ciné-concert tchèque sur un film d’animation de Znedek Miler à la Philharmonie de Paris. Elles sont aussi en permanence à la recherche d’un équilibre entre l’étude du répertoire consacré du quatuor à cordes et la redécouverte d’œuvres moins connues comme celles de Germaine Tailleferre, Vitezlsava Kapralova et d’autres compositrices oubliées. Elles sont également enthousiastes à l’idée de jouer des répertoires contemporains et d’échanger avec des compositeurs.
LA SPORTELLE, ensemble vocal

Créé en 2017 à Rocamadour, La Sportelle est un ensemble vocal qui tient son nom de la médaille de ce lieu de pèlerinage millénaire. Saint-Jacques de Compostelle a sa coquille, Rocamadour a sa sportelle ! Depuis le Moyen Âge, les pèlerins remportent après leur passage dans la cité sainte cette petite médaille en forme d’amande. Grâce à eux, elle voyage aux quatre coins du monde, emportant avec elle le rayonnement de Rocamadour. La Sportelle musicale a la même vocation !
Plus de 80 concerts en six ans et de nombreuses actions de médiation (plus de 60 ateliers chorals, interventions scolaires, stages d’été…), voilà le jeune mais dynamique parcours de l’ensemble la Sportelle, ensemble de quatre à huit chanteurs au service de la musique sacrée de tous siècles.
De très belles structures et de grands artistes lui ont déjà accordé leur confiance, comme la Cité de la Voix à Vézelay, le festival Sinfonia en Périgord, le festival de Perpignan, le festival Stras’Orgues, le Palazzetto Bru Zane à Venise, Thierry Escaich, Thomas Ospital. Associé depuis sa naissance en 2017 au festival de Rocamadour, l’ensemble y est en résidence permanente.