violoncelle

FESTIVAL MUSIQUE
EN BAS-ARMAGNAC

Les artistes

Les Jeunes Solistes de l’Académie Ravel

©DR

Une équipe de haut vol composée de jeunes solistes de l’Académie Ravel qui pour certains d’entre eux, complices et souvent partenaires, participent pour la 2ème fois au festival Musique en Bas Armagnac.

 

La fine fleur de toute une génération de musiciens réunis pour célébrer en musique la beauté de l’existence et parmi eux : 

Iris Scialom, violon – nommée aux Victoires de la musique 2025 

Marie Astrid Hulot, violon – Super soliste de l’Orchestre National de Bordeaux.

Denis Raisin Dadre

©DR

Après des études de flûte à bec, hautbois et musicologie, Denis Raisin Dadre fonde l’ensemble Doulce Mémoire en 1989 qu’il dédie dès sa création à la musique Renaissance. Après plus de trente ans d’activité intense et de réalisations mémorables, au disque comme au concert, son amour de la Renaissance ne s’est jamais attiédi. Denis Raisin Dadre remet en question des idées préconçues et parfois même le vocabulaire musical – et pas seulement pour la musique de la Renaissance, car il s’associe souvent avec d’autres cultures artistiques (théâtre d’ombre chinois, musique traditionnelle indienne, flamenco, etc.) ou avec des metteurs en scène et chorégraphes pour créer des formes de spectacle originales. En 2019, Denis Raisin Dadre a été promu au grade d’Officier des Arts et des Lettres par le ministère de la Culture.

Doulce Mémoire

©DR

C’est d’abord l’esprit de la Renaissance cette période faste de découvertes, d’inventions, de voyages et de créativité. Constitué d’une équipe de musiciens, de chanteurs et de danseurs fidèles et soudés, l’ensemble Doulce Mémoire s’investit depuis plus de 30 ans dans des aventures artistiques toujours innovantes.

L’ensemble répond à tous les défis et n’hésite pas à jouer aussi bien sur le parvis d’un cinéma UGC en plein Paris, que devant le prestigieux musée national de Taipei, dans l’enceinte du Palais des Sultans à Istanbul, ou en équilibre instable sur une barge posée sur le lagon de Tahiti.

À travers ses concerts et spectacles, Doulce Mémoire invite à découvrir les musiques que pouvaient écouter les génies internationalement reconnus de la Renaissance, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Rabelais, François Ier dont certains ont particulièrement marqué la Vallée de la Loire et ses célèbres châteaux renaissance.

Kojiro Okada

©DR

Né en 1999 à Bordeaux, Kojiro OKADA débute le piano à l’âge de sept ans. Il se produit dans les plus grandes salles à Paris, en 2010 à la Salle Pleyel à l’occasion du bicentenaire de Chopin, en 2013 au théâtre du Châtelet pour un concert caritatif intitulé « Tous en coeur », en 2022 à la Philharmonie de Paris, ainsi que de nombreux concerts à la Salle Cortot. En 2022, il participe à une tournée aux Etats-Unis et au Canada où il partage la scène avec Miguel da Silva à la Salle Bourgie à Montréal et la « Philipps Collection » à Washington.

Il est régulièrement invité par de nombreux festivals tels que le festival Chopin à Nohant, le festival de l’Orangerie de Sceaux, le festival des Musiques au Pays de Gabriel Fauré, le festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, les Folles Journées de Nantes, les Sommets Musicaux de Gstaad, le festival Beethoven à Flagey… Ainsi, il partage la scène avec de grands artistes tels que Nicholas Angelich, Jean-Efflam Bavouzet, François-Frédéric Guy, Claire Désert, Emmanuel Strosser, Marie-Josèphe Jude, Frank Braley, Miguel da Silva, Yves Henry, Dag Jensen, Jean-Philippe Collard, Bruno Philippe, Gary Hoffman.

Après avoir étudié au CNSMD de Paris dans la classe de Hortense Cartier-Bresson et Florent Boffard, il se perfectionne actuellement à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth auprès des pianistes Frank Braley et Avedis Kouyoumdjian.

Soutenu par la Fondation Banque Populaire et la Fondation Safran, Kojiro OKADA est récompensé de prix internationaux comme soliste et chambriste, premier prix du Concours International Gabriel Fauré, premier prix du Concours International de la Società Umanitaria à Milan (duo) et lauréat du Concours International « Classic Piano » à Dubaï.

Le parcours déjà impressionnant de Kojiro OKADA qui se produit sur scène depuis 2010, présage un avenir musical des plus prometteurs.

Héléna Rozanova

©DR

Née à Odessa, ville située en Ukraine mais encore en URSS au moment de sa naissance, la pianiste est rapidement partie vivre avec ses parents à Moscou, deux artistes, eux aussi. Elena Rozanova fait ses études à l’École Gnessine puis au prestigieux Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Ses professeurs sont Tatiana Zelikmann, Alexey Nassedkine et Evgeny Moguilevsky.

Elle remporte des prix dans plusieurs concours internationaux : au Concours Marguerite Long-Jacques Thibault à Paris, au Concours Eduard Flipse à Rotterdam, au Concours Takahiro Sonoda à Oita au Japon, au Concours International de musique de chambre à Melbourne. Elle est lauréate de la Fondation Georges Cziffra. Elle se produit comme soliste avec de nombreux orchestres et elle participe à de nombreux festivals de renoms.

Elena joue en trio avec le violoniste Svetlin Roussev et le violoncelliste François Salque. Ses partenaires de musique de chambre sont Marie-Josèphe Jude, François-René Duchable, Vladimir Mendelssohn. Son répertoire comporte un large éventail d’oeuvres de l’époque baroque à la musique contemporaine. Elle a interprété de nombreuses créations de compositeurs contemporains et elle est régulièrement invitée par l’Ensemble Musicatreize, spécialisé et reconnu par son engagement et promotion des compositeurs vivants. En France, son enregistrement avec le violoniste Graf Mourja dans la collection Les Nouveaux Interprètes chez Harmonia Mundi (Ravel, Schnittke, Szymanowski) a remporté le Choc du Monde de la Musique. Son disque récital d’oeuvres de Chostakovitch, Ravel et Prokofiev dans la collection Les Nouveaux Musiciens, également chez Harmonia Mundi, reçoit 5 Étoiles du magazine allemand Fono Forum et fait l’objet d’une émission sur la radio Bayern 4 Klassik.

Son enregistrement d’oeuvres de Vladiguerov avec le violoniste Svetlin Roussev sorti fin 2004 remporte un Diapason d’Or, 10 de Classica Répertoire et un coup de coeur de Piano Magazine.

En 2022, c’est à la Salle Cortot qu’elle présente son nouvel album My other’s songs. Elle réunit dans ce CD une sélection de lieder de Schubert, Schumann ou Chopin, qui ont bercé son enfance

Anastasia

Anastasia ou Nastia, comme son prénom russe la définit, est née en 2006 dans une famille franco-russe. Bercée par la musique depuis les toutes premières années de sa vie, Anastasia passe sa petite enfance sur les routes des concerts et des festivals de sa maman. C’est donc tout-à-fait naturellement qu’elle commence à étudier le piano à l’âge de 5 ans, d’abord avec sa mère puis au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris où elle suit actuellement le cycle préparatoire à l’enseignement supérieur dans la classe d’Anne-Lise Gastaldi.

Âgée aujourd’hui de 18 ans, c’est une véritable artiste qui partage la scène aussi bien avec sa mère qu’avec d’autres musiciens professionnels. Durant ces dernières années, elle a été invitée au festival “Le piano dans le ciel“ à Tourtour, au Pôle culturel Chabran en Dracénie, au festival “Classicaval” à Val d’Isère, au festival Chatelclassics et au Caudan Center à l’Ile Maurice. En juillet 2020, elle a interprété le Concerto de Mozart n.21 K467 avec orchestre lors de la clôture de l’Académie de musique à Vérone. Puis en juillet 2023, elle gagne le concours « Soloist&orchestra » à Brescia et y interprète le Concerto de E. Grieg.

Engagée également dans plusieurs causes humanitaires, elle participe aux programmes de volontariat pour enseigner la musique à des enfants défavorisés d’Afrique, permettant ainsi à des personnes démunies de s’épanouir grâce à l’art.

Claire-Marie Le Guay

©Lyodoh Kaneko

Claire-Marie LE GUAY « organise son récit par des gestes amples, comme effleurant les mouvements d’une horloge intérieure dissimulée sous l’éloquence du chant. » (Pianiste).

Soliste présente sur les scènes internationales, Claire-Marie Le Guay s’est produite notamment au Carnegie Hall de New York, à la Philharmonie de Paris, au Suntory Hall de Tokyo, au Festival de La Roque-d’Anthéron, au Klavier-Festival Ruhr en Allemagne. Lauréate de plusieurs concours internationaux, elle joue avec le même engagement en récital, en musique de chambre (avec François Salque, Amaury Coeytaux, Magali Mosnier ou le quatuor Modigliani notamment) ou en concerto avec de nombreux orchestres, tels que le Bamberger Symphoniker, le Bayerischer Rundfunk à Münich, la Camerata Salzburg, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, la Kremerata Baltica, le New Japan Philharmonic, le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre de Paris, la Staatskapelle de Weimar, sous la direction de Daniel Barenboim, Louis Langrée en particulier.

Sa vaste discographie est saluée par la critique ; le magazine Gramophone la qualifie de « contribution magistrale ». Avec la parution de son enregistrement Joies de l’âme en 2021, Claire-Marie Le Guay a retrouvé Liszt, dont l’interprétation la fit connaître du grand public à seulement 19 ans. C’est son quatrième enregistrement pour Mirare après Voyage en Russie, Bach, puis Schubert «Wanderer» avec François Salque.

Son répertoire très large inclut la musique de son temps (Henri Dutilleux, Thierry Escaich dont elle est dédicataire de plusieurs oeuvres et l’une des interprètes les plus fidèles, Sofia Goubaïdulina ou Bruno Mantovani).

Lauréate de la Fondation pour le piano du lac de Côme, Claire-Marie Le Guay y a poursuivi sa formation après ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) avec des personnalités musicales telles que Dmitri Bashkirov, Alicia de Larrocha et Andreas Staier, ainsi qu’à Berlin, avec Daniel Barenboim.

Accordant une place essentielle à la transmission, elle enseigne depuis 2001 au CNSMDP. Artiste engagée, elle a collaboré avec l’Opéra de Dijon de 2012 à 2020 pour le développement des projets artistiques pour le jeune public.

Eisenhower Fellow en 2015, Claire-Marie Le Guay a dirigé le Festival international de musique de Dinard de 2018 à 2023. Elle est en résidence à La Grande Scène du Chesnay depuis 2019 et à la Maison de la Musique de Nanterre depuis 2022 pour la programmation de séries de concerts.

Elle est l’auteure des livres La vie est plus belle en musique (Flammarion, 2018) et C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière (Flammarion, 2022), préfacé par Erik Orsenna.

« Une artiste lumineuse, solaire, qui pour la deuxième fois prend la plume pour nous rappeler que, oui, la musique, peut éclairer notre vie » France musique, Janvier 2023

François Salque

©Lyodoh Kaneko

Diplômé de l’Université de Yale et du Conservatoire de Paris, François SALQUE est, très jeune, primé dans les concours internationaux (Genève, Tchaïkovski, Munich, Rostropovitch, Rose…).

« La sensibilité et la noblesse de son jeu » alliées à « un charisme et une virtuosité exceptionnelle » (Pierre Boulez) lui permet de remporter pas moins de dix premiers prix et autant de prix spéciaux. Ses concerts l’ont mené dans plus de quatre-vingts pays et ses disques en soliste et en musique de chambre en compagnie d’Emmanuel Pahud, Eric Le Sage, Alexandre Tharaud, ou plus récemment Claire-Marie Le Guay avec qui il partage aujourd’hui de nombreux récitals, ont été salués par la presse (Diapasons d’Or de l’année, Chocs du Monde de la Musique, 10 de Répertoire, Prix de l’académie Charles Cros, Victoires de la Musique, Palme d’Or de la BBC…). Il est également co-fondateur, en compagnie de Pierre Fouchenneret, Sarah Nemtanu et Lise Berthaud, du quatuor Strada avec lequel il a concrétisé de nombreux projets d’envergure tels que l’enregistrement des intégrales de Fauré, Schumann et Brahms !

Son engagement pour la musique de notre temps lui a valu des dédicaces de compositeurs contemporains tels que Thierry Escaich, Karol Beffa, Jean-Baptiste Robin, Nicolas Bacri, Jean-François Zygel, Jean-Frédéric Neuburger, Krystof Maratka, Bruno Mantovani… Il est également à l’origine de nombreuses créations mêlant inspirations contemporaines et musiques traditionnelles et enregistre plusieurs albums particulièrement originaux, notamment en duo avec l’accordéoniste de jazz Vincent Peirani ou avec son propre groupe « Loco cello » en compagnie du guitariste Samuel Strouk. La pédagogie tient également une grande importance dans sa vocation et il enseigne aujourd’hui le violoncelle à la Haute École de musique de Lausanne ainsi que la musique de chambre au Conservatoire de Paris (CNSM). François Salque joue un magnifique violoncelle italien du 18e siècle « Galliano » généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez. Son intelligence musicale, sa technique et son éclectisme en ont fait une personnalité incontournable du monde de la musique.

« Fantaisie et liberté. Son glorieux et maîtrise totale… Un Salque aux phrasés vibrants et intenses. » Diapason

« Un interprète particulièrement sensible qui interprète la musique de notre temps avec une grande intelligence » Henry Dutilleux

« François Salque est impérial dans tout ce qu’il approche » Diapason

Léo Warynski

©Jérôme bonnet

LÉO WARYNSKI se forme à la direction d’orchestre au (CNSMD de Paris) et dirige depuis un grand nombre d’orchestres en France et dans le monde.

Il est régulièrement invité par l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre de Normandie, l’Ensemble intercontemporain ou l’Orchestre de Colombie. Son goût pour la voix et l’opéra l’amène à diriger de nombreuses productions lyriques, notamment à l’opéra de Nice (Akhnaten, Orphée aux Enfers), l’opéra d’Avignon (Carmen, Three lunar seas) ou l’Académie de l’Opéra de Paris avec qui il s’est produit dans Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten. Parmi ses engagements récents figurent notamment des concerts avec l’Orchestre philharmonique du Wurttemberg, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, ainsi que des productions lyriques à l’Opéra de Toulon ou au Teatro Colon de Buenos Aires. Léo Warynski est directeur artistique de l’ensemble vocal les Métaboles qu’il a fondé en 2010. Par ailleurs, il est nommé en 2014 directeur musical de l’ensemble Multilatérale, ensemble instrumental dédié à la création.

En 2020, Il est désigné Personnalité Musicale de l’année par le Syndicat de la Critique.

Les Métaboles

©Elsa Laurent

Créées en 2010 sous l’impulsion de Léo Warynski, LES MÉTABOLES réunissent des chanteurs professionnels investis dans le répertoire pour choeur a cappella. Leur nom, inspiré d’une pièce d’Henri Dutilleux (1916-2013), écrite autour de l’idée de métamorphose, évoque la capacité du choeur à se transformer au gré des répertoires, tout en valorisant un ancrage dans la musique d’aujourd’hui. L’ensemble se consacre à l’étendue du répertoire pour choeur et le défend devant un public varié.

Si une grande part de l’activité des Métaboles est consacrée au répertoire a cappella, des collaborations avec des orchestres et des ensembles instrumentaux participent à leur saison musicale. Ainsi l’ensemble s’associe ponctuellement à l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre national de Metz Grand Est, l’Orchestre de chambre de Paris, l’Ensemble intercontemporain ou l’ensemble Multilatérale.

Les Métaboles sont régulièrement l’invité de festivals et salles prestigieuses en France et à l’international (Philharmonie de Paris, Opéra-Comique, Festival d’Automne à Paris, Cité musicale-Metz, festival de Ribeauvillé, Les Sommets musicaux de Gstaad, Les Rencontres musicales d’Évian, Opéra de Mainz en Allemagne, Elbphilharmonie de Hambourg, Mozarteum de Salzbourg, Bunka Kaikan à Tokyo).

Les Métaboles réservent une place importante aux compositeurs d’aujourd’hui à travers des commandes d’oeuvres, la création et la diffusion du répertoire de compositeurs vivants. L’ensemble s’investit également dans la formation de professionnels avec l’académie de composition ARCO et des formations à destination de jeunes chefs de choeur.

Le Moine et le Voyou (2023), disque nommé aux Victoires de la musique 2024, The Angels (2021) Jardin féérique (2020), Une nuit américaine (2016), Mysterious Nativity (2014) ainsi que Another Look (sortie prévue en mars 2025 chez b.records) forment la belle discographie des Métaboles. Salués unanimement par la critique, ces enregistrements imposent l’ensemble parmi les meilleurs choeurs français, tant par son excellence vocale (justesse, couleur sonore, homogénéité des timbres…) que par l’originalité des répertoires choisis.

L’ensemble Les Métaboles est lauréat du Prix Liliane Bettencourt pour le chant choral en 2018.

Les Métaboles sont ensemble associé à la Cité de la Voix, Centre national d’art vocal de Bourgogne-Franche-Comté.

Les Métaboles reçoivent le soutien de la Drac Grand Est au titre des ensembles conventionnés, de la région Grand Est, du CNM, de la Sacem et de la Spedidam.

Madame Marie-Christine Dutheillet de Lamothe est Mécène donateur de l’ensemble, elle soutient les activités de concerts. La Fondation d’entreprise Société Générale est le mécène principal de l’ensemble.

L’ensemble Les Métaboles est membre de la Fevis et du Profedim.